top of page

Le FACIR, pour que la musique tourne (rond)



"Et sinon, t'as un autre métier ? "


Même chez nous, à l'époque du Panikabaret, il nous est arrivé de poser cette question à l'antenne. Pas telle quelle, évidemment. Sans ironie non plus, bien sûr. De notre part, il s'agissait d'interroger la réalité des artistes qu'on invite, qu'on met à l'honneur et qu'on défend, avec nos petits becs et nos petits ongles, tels les mères poules de la musique francophone.


Car dans notre propre équipe, les chroniqueurs sont aussi des artistes qui rament, et qui sont contraints de s'épuiser à faire valoir un droit, un statut, un talent - tous trois indiscutables, et toujours (et de tous temps) politiquement sous-estimés. La diversité culturelle, pour quoi faire ? Le tissu social, ça sert à quoi ?


Au quotidien, ça se traduit par une guerre contre l'administration crasse. Des cachets sous-négociés, des casquettes innombrables. Des centaines d'heures offertes à l'amour de l'art - de la culture - de la curiosité - de la découverte.


En Fédération Wallonie-Bruxelles, cette quête viscérale porte le nom de FACIR. Fédération des musiciens belges, le collectif représente devant le politique les artistes belges francophones. L'implication (bénévole) de ses membres a notamment permis une présence accrue du secteur dans le processus de concertation de "Bouger les lignes" , sous Joëlle Milquet puis Alda Greoli.


Aujourd'hui, littéralement, le Facir remonte au créneau pour interpeler nos élus au sujet des quotas en radio - prenant appui sur l'affiche des Fêtes de la FWB, sur laquelle nos artistes locaux étaient, hélas, cruellement sous-représentés. Une action à relayer et à soutenir, autant que possible.


Et une publication, très bien rédigée, à lire et partager :








À l'affiche

Posts récents

Pas encore de mots-clés.

Par tags

Nous suivre

  • Facebook
  • Instagram
bottom of page