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RIRE (pour en finir avec soi-même). Étincelant ramage d'une créature à plume(s)


À peine mis au monde, ce spectacle affiche pratiquement complet partout.

Âmes sensibles : ruez-vous.


Sara Selma Dolorès est une comédienne épatante. Elle a aiguisé ses outils aux arts de la rue : l’école du risque par excellence où chaque accident peut devenir un élément de jeu. Sara est une artiste clairvoyante. Bien avant les hashtags de genre et en tous genres, elle promenait sur tous les sols le duo "Boudin et chansons", toutes saucisses dehors et l’art du verbe en bandoulière. Sara est une artiste exigeante. Son propos doit rencontrer les moyens de le transmettre. La moindre dissonance, la plus petite résistance, la poussent à remettre son ouvrage sur le métier, raturer, recommencer, contourner. Cette gestation-ci a duré deux ans.


Sous toutes ses formes, c’est autour du RIRE que Sara Selma Dolorès déploie sa plume et ses divers plumages, ébouriffe les nôtres au passage, dans un spectacle qui tient tête au sérieux en s’amusant de tout - à commencer par lui-même. Si le rire ne met pas toujours tout le monde d’accord, c’est peut-être parce qu’il n’a pas la prétention d’essayer. C’est dans ce précieux interstice que la comédienne fait du théâtre avec nos représentations de nous-mêmes - et de la beauté. Au programme : l’âme du cabaret. Des costumes scintillants, une scénographie élégante, un monde parallèle de grimaces et chatoiements. De la musique et des paillettes habitées par une pensée, meublées de miroirs et projecteurs intimes qui embrassent l’imperfection sans la juger.




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